À l’heure de la fluidité des genres, Olivia Grandville ausculte les nouvelles masculinités, dans une pièce chorale exclusivement composée d’hommes issus de tous milieux.
Quel rapport nouent-il avec les notions de pouvoir (et les monstres qu’il engendre), de virilité ou simplement avec l’amour? Sur le plateau, ces sept danseurs libèrent leur parole comme leur corps, devant un grand écran et au rythme d’une playlist de circonstance. Des travestissements de David Bowie ou de Prince, annonçant l’avènement d’un "mâle nouveau", aux revendications de Grace Jones ou Missy Elliott, c’est tout un panel de modèles qui défile, avec insolence ou dérision.
Quelque part entre la comédie musicale, le micro-trottoir et le stand-up se dessine alors un salutaire et jouissif rituel d’exorcisme. Une pièce d’hommes pensée par une femme, une pièce transgénérationnelle, une pièce qui parlerait au féminin depuis des points de vue et des ressentis masculins.
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