Si Clara Ysé est une grande chanteuse, autrice, compositrice et musicienne, ce n’est pas par hasard. Cours de violon dès ses quatre ans, élève à huit ans de la chanteuse lyrique Yva Barthélémy, elle se prend de passion, à l’adolescence, pour les voix de La Callas, de Nina Hagen ou de Janis Joplin. À ces influences s’ajoutent celles des folklores grecs ou ibériques, des sons latinos-américains et de l’électro contemporaine.
Quand, à coups de rage et de volonté, avec l’aide du temps, on s’extraie, à bout de forces, d’un deuil que l’on croyait impossible à terminer, peut se révéler en nous une puissance infinie, un bonheur inextinguible de vivre. Cette ferveur et cette résilience habitent la musique et les mots de Clara Ysé, qui a composé ses premiers titres suite à la disparition de sa mère. Ainsi son œuvre traverse la nuit, l’illumine d’une précieuse chaleur, et repeint le monde aux couleurs de l’aube.
