En dix ans, La Femme a réussi le tour de force des grands groupes : agréger autant de haters que de fans absolus, mais surtout ne jamais laisser indifférent. Jamais là où on l’attend, passant sans vergogne du surf-punk garage à la synth-pop glaciale, d’une chanson bubblegum à un délire complètement psychédélique, le gang parisien est ainsi devenu, sans même tellement le chercher, le fer de lance d’une pop française audacieuse qu’on nous envie désormais à l’étranger.