La Direction Parcs Jardins et Paysages en lien avec l’Union des Apiculteurs de l’Anjou installe des ruches d’abeilles au parc de l’Arboretum afin de maintenir la biodiversité déjà présente.

Les abeilles, en contribuant à la pollinisation de 80% des espèces de plantes à fleurs et à fruits de notre planète, soit plus de 200 000 espèces, jouent un rôle essentiel dans le maintien de notre biodiversité.

Apparus sur terre bien avant l’homme et les dinosaures, les insectes représentent le plus grand ensemble du règne animal.

Notre avenir sur cette planète dépend de la résolution au cours des prochaines décennies de plusieurs problématiques comme le réchauffement climatique, la gestion des ressources alimentaires, l’énergie, l’eau. Si discrète et pourtant incontournable, l’abeille est une formidable sentinelle de l’environnement et l’un des symboles majeurs de ce défi.

Les abeilles rentrent dans l’écosystème : leur rôle de pollinisation, bien que moins connu, est essentiel à la biodiversité. En effet, lorsque l’abeille butine une fleur, du pollen se dépose sur son corps. Lorsqu’elle va butiner une autre fleur, une partie des graines de pollen tombe de son corps dans cette autre fleur. Les plantes de la même espèce reçoivent ainsi leur nécessaire reproductif. Même si les abeilles ne sont pas l’unique moyen de pollinisation (autres insectes, vent..), leur place est de taille dans l’environnement

Afin de marquer sa volonté dans le domaine de la biodiversité, la Ville a installé cinq ruches au parc de l’Arboretum.

Ces cinq ruches sont installées à l’écart des flux visiteurs dans une collection non accessible. La gestion est confiée à l’Union des Apiculteurs de l’Anjou avec l'aide de deux jardiniers du parc.

Les collections d’arbres et de plantes vivaces ou annuelles (près de 3000 plantes différentes) alimenteront en pollen ces abeilles qui participeront à la pollinisation dite « entomophile » (par les insectes) parfois malheureusement mise à mal dans les campagnes du fait de l’usage d’herbicides ou d’insecticides toxiques pour les insectes.

Cette implantation va de pair avec une évolution vers le « zéro phyto » dont le parc de l’arboretum est un test majeur pour 2010 et 2011 (desherbage sans produits chimiques mais par des techniques alternatives).