Le crapauduc est installé chaque année en février et mars le long de l'avenue du lac de Maine. Il permet de sauver des centaines de crapauds et batraciens.

Pourquoi un tel dispositif ?
De février à avril, les crapauds communs quittent les jardins de la plaine du Vallon pour aller se reproduire et pondre dans l'étang du centre nautique. La traversée de l'avenue du lac de Maine, où transitent environ 10 000 véhicules par jour, est souvent mortelle. Pour éviter une trop grande mortalité et pour mieux connaître les populations d’amphibiens, la Maison de l'environnement et la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) ont imaginé le projet "crapauduc".

Comment ça marche ?
Les batraciens, arrêtés par les filets tendus le long de la route, sont piégés dans des pots. Chaque matin, ils sont collectés par des bénévoles, puis déposés de l'autre côté de la route. L'opération est évidemment renouvelée pendant la migration retour.

Voir comment se monte un crapauduc
(film de Matthieu Haag) :

Si vous souhaitez participer à cette action de sauvegarde, contactez Maxime, animateur-nature, au 02 41 05 33 64 ou maxime.morin(at)ville.angers.fr

Opération Crapauduc 2024

Pour la treizième année consécutive, l’opération crapauduc est renouvelée au Lac de Maine de février à mars 2024. Ce dispositif de protection des amphibiens fonctionne grâce à la mobilisation des bénévoles et à notre partenariat avec la LPO Anjou.

Organisation pour le montage

Le montage à lieu un dimanche ou un mercredi du mois de février avant la période de migration.
Pas besoin de compétence particulière, juste de la motivation. La réalisation de la tranchée nécessaire à l’enfouissement du filet est faite à l’avance, ce qui facilite grandement le travail.
Matériel nécessaire : pioche, bêche, marteaux, gilet haute visibilité, bottes.

Organisation pour le relevé quotidien

Chaque participant reçoit un mail avec un lien Doodle afin de pouvoir inscrire ses disponibilités (entrez votre nom et cochez les dates où vous êtes disponibles).
Chaque saisie est automatiquement envoyée à la Maison de l’environnement qui établit un planning qui est envoyé à tous les participants toutes les 2 semaines.
Les équipes responsables des relevés sont donc constituées en fonction des souhaits de chacun.
En période de faible activité des amphibiens, 2 à 3 personnes suffisent. L’intérêt d’avoir les disponibilités à l’avance est de pouvoir être réactif et de pouvoir mobiliser suffisamment de bénévoles en fonction des besoins.

Le rendez-vous du matin

7h30 à l’arrêt de bus du parking du centre nautique.
Chaque matin, une personne référente est présente pour apporter les seaux et aider à la détermination des espèces.

1 équipe est formée / Equipe Pleine du Vallon :
Les pots sont numérotés de 1 à 14. Il faut progresser pot par pot et soulever les feuilles au fond pour être sûr de bien compter tous les individus. Au retour (côté lac) les pots sont numérotés de 15 à 26. Compter également le nombre d’animaux écrasés en dehors du dispositif.

Temps nécessaire

Compter 15 minutes quand il n’y a pas trop d’individus capturés. En mars 2015, lors du pic de migration, certains relevés ont duré 45min, d’où la nécessité d’être plus nombreux ces jours là.

Matériel nécessaire aux relevés quotidiens 

  • Les fiches de suivi
  • Une lampe torche
  • Un gilet haute visibilité
  • Des seaux (apportés par les référents)
  • Un appareil photo numérique (si possible)

Les outils pour le suivi

  •  Le suivi de la météo

Cela permet d’anticiper une période de redoux synonyme d’activité plus importante pour les amphibiens et donc de mobiliser plus de bénévoles si besoin.

 

  • Exploitation des données 

Le fichier Excel de la fiche de suivi est complété puis envoyé par mail à : maxime.morin(at)ville.angers.fr
La fiche de suivi manuscrite est à déposer/envoyer à la Maison de l’environnement pour contrôler les résultats et limiter les erreurs de saisie.

Pour toutes vos questions, remarques, suggestions et inscriptions :
Maison de l’environnement
02 41 05 33 60
maxime.morin(at)ville.angers.fr

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