Le premier budget primitif du mandat a été voté au conseil municipal du 29 mars, dans le contexte de crise sanitaire que notre pays connaît depuis plus d’un an maintenant.

Conscients de cette  situation inédite qui invite à la prudence, les élus ont bâti une stratégie financière sur des fondamentaux solides. À commencer par une maîtrise des dépenses de fonctionnement qui enregistrent une légère hausse (+1,2 %). Lesquelles permettent de maintenir les subventions et les participations à un niveau élevé et de faire face aux dépenses ordinaires et à celles induites par le Covid.

La stabilité des recettes (impôts locaux et dotations de l’État), sans augmenter les taux de fiscalité, va permettre de dégager une épargne et doter ainsi la collectivité d’une capacité d’investissement importante.

65 millions d’euros sont inscrits au rayon des dépenses pour continuer à équiper, aménager et dynamiser la ville. Plus de la moitié (33,5 millions d’euros) sera consacrée au financement des trois grandes priorités du mandat que sont le renouvellement urbain, la culture et la transition écologique. Quant au recours à l’emprunt, il reste contenu afin que la diminution de la dette soit engagée dès cette année (2 millions d’euros).

Les principaux investissements

Les dépenses d'investissement inscrites au budget 2021 totalisent 65 millions d'euros, dont 33,5 consacrés aux priorités du mandat: le renouvellement urbain, la culture et la transition écologique.

"Un budget solide, adapté à la période à laquelle nous faisons face"

Jean-Marc Verchère, premier adjoint et rapporteur du Budget

Le budget primitif a été voté le 29 mars. Comment le définiriez-vous?
C’est un budget que je qualifie de solide. Solide et adapté à la période inédite à laquelle nous faisons face et qui invite à faire preuve d’humilité. Il préserve le pouvoir d’achat des Angevins en n’augmentant pas les impôts et en gelant l’ensemble des tarifs municipaux dans les domaines de l’éducation et de l’enfance, de la culture, du sport… Le budget soutient également le tissu associatif en maintenant un niveau élevé de subventions, notamment à destination des plus fragiles, et il prépare l’avenir grâce à des investissements d’ampleur qui vont permettre de transformer la ville tout en faisant travailler les entreprises. Il ne faut pas ajouter de crise à la crise.

Quels domaines vont bénéficier de ces investissements?
C’est très simple. Sur les 65 millions d’euros inscrits au budget primitif, plus de la moitié est fléchée vers les trois priorités que nous nous sommes fixées pour le mandat. Je pense tout d’abord au renouvellement urbain des quartiers Monplaisir et Belle-Beille que la Ville accompagne via la construction et la rénovation d’équipements publics. Mais également à la transition écologique pour laquelle nous menons une politique volontariste et transversale, et à la culture. Dans ce domaine, nous avons inscrit les premières dépenses relatives aux études sur la rénovation de la médiathèque Toussaint, la nouvelle salle de musiques actuelles et les opérations que nous allons réaliser dans des sites patrimoniaux.

Comment les financer?
Cela passe par une maîtrise des dépenses de fonctionnement qui permet de dégager une épargne et ainsi de financer les projets. Le recours à l’emprunt est aussi une solution que nous allons utiliser, à des taux d’intérêt qui restent très bas. En effet, nous ambitionnons, pour ce mandat, de commencer à infléchir le niveau de notre dette. En 2021, une diminution de 2 millions d’euros est envisagée. Dans tous les cas, la situation financière de notre ville reste saine avec une capacité de désendettement bien en-deçà du seuil d’alerte fixé pour les collectivités de notre taille.

Débat d'orientation budgétaire

Le débat d'orientations budgétaires, dans le cadre du budget 2021, a eu lieu lors de la réunion du conseil municipal du 22 février.

Parmi les principales orientations annoncées: le maintien des taux de fiscalité à leur niveau actuel, la diminution de la dette, la maintien d'un niveau d'investissement élevé et la préservation de l'épargne.