Frédéric Bobin est accro à la scène et à la rencontre physique avec son public, il prend son temps avant d'enregistrer, enlève l'inutile et le bavard. Si le noir et blanc lui va bien, c'est qu'il touche à l'essentiel, saisissant les contrastes nichés dans l'air du temps. Cet univers prend sa source chez Souchon et Lavilliers, Dylan et Spingsteen.