Economie // Emploi

Un an après le World electronics forum (WEF), la fédération de l'électronique des Philippines était de retour à Angers pour signer un contrat d'alliance de type business avec la coopérative #AngersFrenchTech.

"Un an jour pour jour après l’ouverture, à Angers, du World electronics forum à Angers, se retrouver ici marque le fait qu’il y a bien eu un avant et un après WEF", soulignait, jeudi 25 octobre, le maire, Christophe Béchu.

En effet, c’est bien à l’occasion du WEF que les écosystèmes électroniques philippin et angevin se sont croisés pour la première fois. Et un an après cette rencontre, l’influent patron du Syndicat professionnel des industries des semi-conducteurs et de l’électronique aux Philippines (le SEIA), le Dr Dan Lachica, était de retour à Angers avec l’ambassadrice des Philippines, Maria Teresa Lazaro, et une délégation de chefs d’entreprise de son pays pour sceller une sorte de contrat d’alliance avec #AngersFrenchTech, autonome depuis sa refondation en coopérative, et les collectivités (Ville d’Angers et Angers Loire Métropole).

D’un mot, ce "contrat" vise à développer les relations de type partenariales et business entre les deux pays qui se concrétisent déjà, par exemple, par "l’entrée de chefs d'entreprise philippins dans la coopérative Angers French Tech". Autre exemple: en mai prochain, la France –et notamment Angers- sera présente et pour la première fois au plus grand Salon dédié à l’électronique aux Philippines.

"Les Philippines font parti des écosystèmes cibles"

"Angers French Tech a cette mission de construire des liens avec d’autres écosystèmes cibles. C’est le cas avec les Philippines, avec la Chine, le Maroc, les Etats Unis... Nous avons besoin d’aider nos entreprises à faire connaître leurs atouts de classe mondiale, vous en avez besoin aussi...", a salué le délégué territorial d’Angers French Tech, Michel Perrinet. Ce n’est sans doute que le début. A l’occasion de ce déplacement à Angers, la délégation asiatique a en effet pu rencontrer quelques fleurons de l’économie "tech" locale et probablement, tisser des liens. "Le plus sûr aujourd’hui, c’est qu'Angers a marqué des points en termes de rayonnement", assure le maire.

On le sait peu. La Philippine  connait une croissance de 5 à 6 points actuellement et dispose d’une grande réserve de jeunes diplômés. Son écosystème lié à l’électronique est puissant. 50% de ses exportations sont le fait des produits électroniques que les Philippins savent produire y compris dans le domaine de l’objet connecté. D’où l’intérêt pour les entreprises et start-up angevines de se greffer à cet écosystème dynamique, dans le sillon d’#AngersFrenchTech qui oeuvre en ce sens.