Culture

Deux périodes des "grandes toiles" réalisées par Jean-Pierre Pincemin sont présentées au musée des beaux-arts, autour de sculptures qui témoignent des multiples facettes de l'artiste.

Jusqu'au 19 septembre, l'exposition du musée des beaux-arts consacrée à Jean-Pierre Pincemin retrace deux périodes du travail de l'artiste: les grandes toiles de la période 1967-1975 et celles d'après 1995. "Au lieu de les montrer de façon chronologique, nous les faisons dialoguer par la scénographie. On se rend compte que ces œuvres ont beaucoup de choses à se dire, qu'il y a une cohérence", indique Christine Besson, conservateur.

De la première période, expérimentale et radicale, on voit donc les grands tableaux géométriques et contemplatifs, les séries "carrés-collés" et "palissades", assemblages de toiles découpées, teintes et assemblées, avec un minimum de couleurs.

Face à face ou côte à côte avec elles, voici les œuvres d'après 1995, presque figuratives d'abord pour les peintures inspirées de l'iconographie orientale, revenant ensuite à l'abstraction pure.

Les toiles dialoguent aussi, en toute complicité, avec les sculptures disséminées dans l'exposition, assemblages de bois de récupération, laissées dans leur couleur, composant des structures joueuses et joyeuses. Enfin, un "musée de poche" montre des petites peintures sur papier, certaines proches de l'enluminure médiévale... L'ensemble de l'exposition rend ainsi compte de la capacité de Pincemin à se renouveler et inventer sans cesse, sans jamais s'enfermer dans une école ou une doctrine.

Musée des beaux-arts, jusqu'au 19 septembre. En savoir plus sur l'exposition., Ouvre une nouvelle fenêtre